Il existait jadis, a ce qu’il parait, un temple consacré à Diane, le vallon était recouvert de vastes forets. On y trouvait du chevreuil, du sanglier. En un mot, ce lieu était parfaitement approprié aux gouts supposés de la déesse romaine. Lorsqu’après l’abolition de l’idolâtrie, vers le 8ème siècle, les temples qui existaient encore furent détruits, celui de Diane dut disparaitre, et sa destruction fut ordonnée, dit-on par Charlemagne.
Tout ce qui vient d’être rapporter est extrait d’une charte produite, en 1369, à Usson par Jean, duc du Berry et d’Auvergne et visée par lui.
Le seigneur du lieu, qui était d’après cette charte le premier prêtre de la déesse, fit bâtir sur le rocher de Laqueuille qui supportait le temple, sur le même emplacement ou du moins à côté, et avec ses matériaux, un château fort qui exista longtemps. Mais à la longue, sa position escarpée, sa vétusté, plus encore la rigueur du climat, obligèrent les seigneurs de l’abandonner. Des souterrains et des caveaux occupent tout le terreplein, et même un monticule y fut formé pour les envelopper. On peut voir sur le rocher que l’homme y a travaillé par le bois, la terre et la pierre.
Le nom du village de Dienne viendrait de la déesse Romaine Diane, divinité des forêts tout comme celui de la rivière Santoire qui traverse la vallée qui viendrait du mot sanctuaire.
Ce site est protégé.
Il est conseillé de partir à pied du Col d’Entremont ou de Dienne. Prévoir des bonnes « baskets » ou chaussures de randonnée.